Les droits de scolarité
Au printemps 2012, l’augmentation des droits de scolarité a déclenché un mouvement de protestation, alors que des milliers d’étudiants étaient en grève. Ce mouvement a été si important qu’il a maintenant sa place dans l’histoire du Québec. Rappelons que la hausse des frais représentaient des sommes considérables pour les étudiants universitaires. Cette hausse a été annulée, mais une question est toujours inévitable : faut-il augmenter les droits de scolarité ? Pour ma part, je crois que non, il ne faut pas augmenter les droits de scolarité. J’expliquerai donc pourquoi je défends cette position et réfuterai tous les arguments qui tentent de prouver qu’il faut augmenter les droits de scolarité.
Premièrement, je suis contre la hausse des droits de scolarité, car maintenir les droits de scolarité les plus bas possible est la première condition pour que soit maintenue l’équité d’accès aux études supérieures. L’accessibilité au savoir et à la formation est une question de principe. En effet, une éducation supérieure de qualité et accessible à tous, peu importe la provenance socio-économique des individus, est une des conditions essentielles pour que l’accès à un meilleur niveau de vie soit possible pour tout le monde. L’accès aux études supérieures est limité pour les jeunes issus des classes défavorisées et le sera davantage si le gouvernement hausse les droits de scolarité. Deuxièmement, l’éducation est un droit et non un produit qu’on achète. Selon moi, l’éducation est un droit fondamental et un bien commun. Effectivement, elle est un bien commun parce qu’une personne instruite fait profiter l’ensemble de la société de son savoir (par son emploi, par exemple). L’imposition d’une hausse des droits de scolarité transforme donc l’éducation en produit. Troisièmement, les études universitaires ne sont pas seulement un bénéfice personnel, mais elles profitent à l’ensemble de la société. Certes, il est certain que poursuivre