Les droits de l'enfant
Temps : 4h
1. Etude des paratextes (14 points)
1. Dans le paratexte du document 1, on trouve tout d’abord un rappel historique de façon à savoir dans quel contexte ce texte a été écrit, c'est-à-dire en 1934 lors d’une révolte d’enfants face à leurs geôliers, enfants qui sont ensuite pourchassés dans toute l’île où ils se trouvent.
Puis on nous fait une brève présentation du poète Jacques Prévert et de son succès au XXe siècle ainsi que de sa hargne à défendre l’opprimé.
Le paratexte nous donne également le titre du poème, « Chasse à l’enfant », assimilant l’enfant à un animal de façon à interpeller le lecteur sur ses conditions de vie, ainsi que le destinataire de départ du poème, Marianne Oswald, dont on apprend, par un renvoi en bas du texte, qu’il s’agit d’une amie de l’auteur.
Enfin on trouve le nom de l’auteur, Jacques Prévert, le titre du livre Paroles dont le poème est extrait et sa date de parution, 1934.
2. Dans le paratexte du document 2, on trouve tout d’abord, dans le chapeau, un rappel du contexte politique et social dans lequel a été écrit ce texte, c'est-à-dire l’annonce de la création de centres fermés pour adolescents par le ministre de l’éducation et celui de l’intérieur, ainsi que de la vision de la délinquance au XIXe siècle.
De plus, à la fin du texte on peut lire le nom de l’auteur, Jacques Bourquin, ainsi que sa fonction, ce qui nous permet de mieux situer sa position sur le système des maisons de redressement et également de savoir qu’il est journaliste, on en déduit donc qu’il s’agit d’un article de presse.
Le paratexte nous donne également le titre de l’article, «Jeunes délinquants entre éducation et punition », écrits en gras pour accrocher l’œil du lecteur, ainsi que le sous-titre, « Le fantôme des maisons de redressement », annonçant le retour des maisons de redressement comme quelque chose d’effrayant et permettant au lecteur de situer d’emblée la position du texte