les enjeux sociaux et politiques de la circulation des œuvres littéraires depuis 1945
La traduction représente un répertoire linguistique et stylistique nouveau pour la langue.
Dans un premier temps, la langue nationale se heurte à la traduction puis s’opère une distanciation des écrivains à l'identité nationale.
► 1ère intervention : La littérature étrangère
■ Fin 19ème jusqu'à la fin de la 2nd guerre mondiale
Il existe des collections distinctes entre la littérature française (Québec/Belgique) et la littérature de traduction. A cette époque, Paris est le « centre littéraire » du monde mais le sort des écrivains étrangers en France est masqué.
La « domestication de l'étranger » passe par la marginalisation de celle-ci via des collections.
→ hiérarchisation et normes de ces traductions
Importation de styles littéraires et des œuvres littéraires étrangères.
(cf : sociologie des champs, Bourdieu)
On exporte plus que ce qu'on traduit (sur le marché international) → position hégémonique.
On promeut d'avantage le français / latin qui représentent la langue de culture des élites du 18ème et celle de l’Église.
Littérature française → principe de distinction
Avec la démocratisation de la lecture les traductions deviennent plus nombreuses.
En 1850, la traduction se généralise.
Exemple : Zola traduit remporte plus de succès.
Le nationalisme de droite entraîne une réaction xénophobe.
Paris → avant-garde écrivains/ politique, étudiants étrangers après la 1st GM.
Esprit de pays → intensification des échanges
■ 1929-1945
Durant cette période, on passe de 430 à 823 titres traduits.
Le pourcentage des œuvres traduites augmente au seins de la littérature. Finalement, les traductions composent plus de la moitié de la littérature.
1931 → Gallimard créé un