Les expositions universelles de paris de 1855 et 1867
Introduction :
Les Exposition Universelles constituent un des rares moyens capables de restituer la société de la seconde moitié du XIXe siècle. En somme, c’est une présentation de ce qui est intéressant pour chaque pays. Elles utilisées comme emblèmes de progrès, modèles de classification, symboles des transformations en cours dans le monde de la production ou de la ville. Paris est la capitale des Expositions Universelles, en ce sens qu’elle est la seule ville au monde qui en ait accueilli autant dont deux sous le Second Empire : celle de 1855 et celle de 1867. Du coup, elle est aussi celle où les Expositions ont laissé le plus d’empreintes.
La première Exposition Universelle de 1855 s’inscrit dans la tradition des expositions nationales des produits de l’industrie française inaugurée par celle de 1798 sur le Champ de Mars. Napoléon III, soucieux d’exalter la grandeur et le rayonnement international du Second Empire, il confie en 1853 son organisation à son cousin. Le contexte économique international est globalement favorable et le développement du réseau de chemin de fer atteste de l’expansion économique française alors que même que plus de la moitié de la population dépend du secteur agricole. Cependant, l’Exposition a lieu pendant la guerre de Crimée (1854-1856) qui oppose la France, l’Angleterre et l’Empire Ottoman à la Russie.
Ces manifestations rendent compte à un rythme très régulier des progrès techniques, du développement des arts, des échanges commerciaux, des conquêtes coloniales, des changements politiques.
Les Expositions ne sont pas des évènements unitaires mais leur mise en scène constitue la trame d’une histoire par ailleurs discontinue. Tout ce qui tourne autour d’une Exposition devient utile pour mesure combien une Exposition est représentative de l’innovation d’un secteur de production ou de consommation.
Problématique : On peut se demander quelle image donnent les Expositions