Les facteurs principaux qui agissent sur la décision d'investir :
- Le taux d'utilisation du capital technique : Pour avoir besoin d'investir, il faut évidemment être incapable de produire plus avec le capital déjà installé. La première condition de l'investissement est donc que le taux d'utilisation des capacités de production soit très élevé de telle sorte que de nouveaux équipements soient nécessaires pour produire plus.
- La demande anticipée : Il faut avoir besoin de produire plus. Il faut donc que les débouchés prévus, que la demande anticipée soient suffisants. Lorsqu'une entreprise doit satisfaire des commandes supplémentaires, alors que ses capacités de production sont saturées, elle est incitée à investir. Mais toute variation de la demande n'induit pas mécaniquement une variation proportionnelle du capital productif. Les entreprises n'investissent que si elles anticipent une augmentation durable des débouchés.
Lorsque les conditions sont remplies, les variations de l'investissement sont amplifiées et décalées dans le temps par rapport à celles de la demande (l'investissement fléchit avant la demande). De plus, selon le principe d'accélération, l'amplitude des fluctuations de l'investissement est plus importante que celle de la demande dont elle dérive. En somme, une variation de la demande finale induit une variation plus que proportionnelle de l'investissement comme le disait pour la première fois en 1917 JM Clark. L'investissement augmente car la croissance de la demande s'accélère. Mais, un simple ralentissement du rythme d'expansion de la demande finale provoque une baisse de la demande de capital, même si le niveau absolu de la demande finale ne diminue pas. Ce principe d'accélération implique que les fluctuations de l'activité dans le secteur des biens d'équipement sont plus heurtées que dans le secteur des biens de consommation. Globalement, le phénomène d'accélération est un facteur d'instabilité pour l'économie.
- La rentabilité :