Les familles monoparentales
Une famille monoparentale est comme l’indique son nom, composées d’un parent (le plus souvent la mère) et d’un ou plusieurs enfants. Elles découlent dans 75% des cas d’une séparation des conjoints, ou encore d’une non-reconnaissance de l’un des deux parents, d’un décès, ou, dans de très rare cas de l’adoption d’un enfant par un adulte célibataire. Ce type de famille ne cesse d’augmenter en France. Il est passé de 680 000 ménages en 1962 à prés d’1,6 millions en 2009. De nos jours 1 enfant sur 4 vit avec un seul parent.
1) La précarité
Dans 85% des cas, les enfants sont élevés par leur mère. Ces familles cumulent la plupart du temps faibles revenus, mauvaises conditions de logement, et précarité. Les parents isolés sont très vulnérables face à l’emploi, ils sont deux fois plus au chômage que les autres parents (14,4% contre 6,9%), et sont plus exposés aux horaires atypiques (mi-temps…). De plus une mère célibataire ne représente pas la réussite sociale, sa candidature est le plus souvent mise à l’écart. Ces femmes trouvent parfois une issue dans le travail à domicile ou sur internet ce qui leur permet d’aménager leurs horaires et leur procure un revenus minimum pour la survie de leur famille. Il faut savoir que les familles monoparentales ont un niveau de vie inferieur de 25% à celui de l’ensemble des ménages. Et qu’un tiers des parents isolés sont bénéficiaires d’un minima sociaux, notamment l’API (allocation des parents isolés), ou encore le RSA (anciennement RMI).
2) La place de l’enfant
Mais cette précarité génère des problèmes et des fragilités dans l’éducation de l’enfant. Le manque d’un parent, modèle pour l’enfant, est une contrainte pour construire son identité et entraine parfois un manque de repères. Le parent seul doit s’organiser entre une activité professionnelle, doit gérer son temps de travail, et veiller à la garde de ses enfants, aux courses... La culpabilité, la fatigue, le manque de temps…il est impossible de ne