Les femmes dans l’histoire
Lors de la rédaction de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen en 1789 les femmes ne se voient attribuer aucun droit, elles restent inférieures aux hommes, éternelles mineures malgré leur participation à la Révolution. Cependant malgré cette absence de droit les femmes continueront à investir le champ politique, à se battre pour que leurs droits soient reconnus et resteront actives.
Olympes de Gouges est une femme emblématique du mouvement féministe, en 1791 elle publia la Déclaration de droit de la Femme et de la Citoyenne. Il s’agit d’un texte juridique écrit sur le modèle de la Déclaration des droits de l’Homme et di Citoyen, dans lequel, Olympes de Gouges critique des droits ne s’appliquant qu’aux hommes tandis que les femmes ne disposaient pas des libertés fondamentales. Dans cet extrait, l’auteur y défend la cause des femmes : « la femme nait libre et demeure égal en droit à l’homme » Olympes de Gouges voulait aussi affirmer le fait que la Révolution oubliait les femmes dans son projet de liberté et d’égalité. Ce projet fut refusé par la Convention.
De plus, à la même époque, Théroigne de Méricourt appela le peuple à prendre les armes et à participer à la prise de la Bastille. Elle fut elle aussi une grande figure du féminisme. D’ailleurs nous pouvons noter que toutes deux ont connu des fins tragiques. Bien que l’on n’ait pas accordé à ces femmes de droit de leur vivant, on leur réserve les même châtiments que les hommes, c’est-à-dire la prison et l’échafaud.
Dans les années 1790, le mouvement féministe s’accentue par la création du Club des citoyennes républicaines révolutionnaires qui par Claire Lacombe et Pauline. Il s’agit d’un groupe révolutionnaire exclusivement féminin, aux revendications sociales et féministes.
Néanmoins, c’est au XX siècle et notamment dans les années 60 que les revendications féministes se structurent en véritables mouvements organisés par le MLF (mouvement de la libération de la