Les femmes durant la belle époque
Son directeur de 1903 à 1914 est Gaston Calmette. Ces quatre articles, dont les auteurs sont inconnus, montrent quelle est la situation féminine au début du XXe siècle et réaffirme l’infériorité de la femme dans la société. Depuis l’article 213 du Code civil, la femme est considérée comme soumise à son époux ainsi qu’à l’image du Pater familias. Les femmes n’ont donc aucune personnalité juridique et aucune autonomie. Toutefois au début du XIXe siècle quelques femmes se sont démarquées politiquement au moment de la Révolution française comme Olympe de Gouges, mais malgré cela les femmes sont considérées comme étant « des citoyennes sans les droits de la citoyenneté ». Mais de nombreuses femmes ne l’entendent pas ainsi et un mouvement en faveur du suffrage féminin voit le jour d’abord en Angleterre avec les Suffragettes puis en France, dans la seconde moitié du XIXe siècle, avec les figures féministes d’Hubertine Auclert ou de Madeleine Pelletier. Ce féminisme est aussi très attaché à la conquête de droits sociaux notamment avec l’accès à tout travail et aussi à la protection du travail féminin avec le