Tpe instruction des filles 1800-1929
4658 mots
19 pages
« On ne nait pas femme, on le devient » Simone de Beauvoir-Deuxième Sexe « portant sur la défense d'apprendre à lire aux femmes », l'instruction en France comme ailleurs gagne du terrain, non sans difficultés. Les préjugés sexistes persistent, le désir féminin d'apprendre est d'autant plus vif. Les partisans comme les adversaires de l'éducation des filles pressentent que le droit au savoir contient en germe l'autonomie ainsi que le pouvoir féminin. Durant cette période, la femme a bien une infériorité intellectuelle par rapport aux hommes mais elle n'est pas naturelle. Elle est due à un accès difficile à l'enseignement de qualité. Au cours du Second Empire, les filles n'ont la possibilité de se rendre qu'aux pensionnats ou aux écoles privées pour suivre un enseignement rudimentaire ( travaux d'aiguilles, ménagers...) L'enseignement féminin est jusqu'à la fin du 19 ème siècle aux mains des institutions religieuses. Il s'agit de les occuper et de former des épouses et des mères chrétiennes, c'est-à-dire dociles, vertueuses, aptes aux travaux d'aiguilles ... C'est en 1867 avec la loi Duruy que l'éducation des filles prend un élan considérable en voyant s'organiser l'enseignement primaire pour les filles dans les communes de plus de quatre cents habitants. Le féminisme est un ensemble d'idées politiques, philosophiques et sociales cherchant à promouvoir ce qu'il considère être les droits des femmes et leurs intérêts dans la société. Il met en évidence une absence de droit, une inégalité entre les hommes et les femmes fondée sur le sexe et défend le droit des femmes et leur acquis. Ce mouvement est présenté comme une lutte menée afin d'abolir l'oppression dont les femmes seraient victimes au quotidien. Le féminisme est principalement soutenue par des femmes bien qu'il soit également défendu par des hommes. I- Les contrastes de l’éducation des filles selon les milieux sociaux. {text:soft-page-break} A- La bourgeoisie de George Sand. Puis sous la