Les femmes et la révolution de 1789
I : Introduction (contexte historique)
La Révolution française est un moment fondamentale de l’histoire de France. Elle marque la fin de l’Ancien Régime, le passage à une monarchie Constitutionnelle puis à la Première République.
Le 14 juillet 1789, le peuple a pour la première fois agi sur le cours politique de la Révolution mais la prise de la Bastille n’a pas empêché la crise : le chômage s’accroit avec l’émigration de familles aristocratiques, Grande Peur qui s’est emparée du pays a paralysé la circulation des subsistances et stoppé l’approvisionnement des marchés : Paris est affamé.
II : Les femmes sous l’ancien régime Le statut des femmes
Avant la Révolution, l’Encyclopédie de 1751 définissait la femme comme étant « la femelle de l’homme ». Elle y est présentée comme le « sexe faible » au plan physique comme intellectuel. De plus, de nombreux philosophes approuvaient cette idée.
Le statut des femmes sous l’Ancien Régime dépend surtout de la classe sociale :
-Les femmes de la noblesse sont seules à avoir un accès direct avec les idées humanitaires des Lumières. Par les salons, elles goutent autant à la science qu’à la littérature, qu’à la politique ou la philosophie qui est traditionnellement réservés aux hommes.
-Les bourgeoises, elles, apprennent de leurs maris. Elles sont donc limitées dans leur quête de savoir, mais cela leur permet de diriger le personnel de maison et son peu à peu devenu l’origine des dames patronnesses.
- La grande majorité des femmes restent les paysannes. Elles exercent divers petits métiers : tisserandes, fileuses, marchandes, laitières, repasseuses, cuisinières, servantes, nourrices…
les droits des femmes
A cette époque les droits des femmes en général sont quasi inexistants. Elles quittent leurs parents pour se marier ou entrer au couvent. Totalement dépendantes de leur marie, il n’est pas encore question de divorce. Elles n’ont pas de droit de propriété ni de droit