Les Fleurs du mal
⦁ Les Fleurs du mal est un recueil poétique de Charles Baudelaire publié en 1857. Avec une deuxième édition en 1861, composé des six pièces interdites en 1857. Et enfin une troisième édition en 1868 contenant cent cinquante et un poèmes. Mon édition est celle de 1861.
⦁ Ce recueil est composé de 126 poèmes plus les 6 comdamnés. Avec six sections très inégales que l'on peut découper en trois temps. «Spleen et Idéal» (85 poèmes) qui est le constat détaillé d'un état intenable. Ensuite, «Tableaux Parisiens» (18 poèmes) ,«Le Vin» (5 poèmes), «Fleurs du mal» (9 poèmes), et «Révolte» (3 poèmes) embrassent tous les paradis artificiels. Et enfin, «La Mort» (6 poèmes) qui est un fragile appaisement. Les poèmes sont ordonnés et finissent toujours sur une retombée. C'est une quête qui se termine toujours en spleen et s'achève sur la mort. Le recueil se finit avec les six "Pièces condamnées". Tout ceci est précédé d'une dédicace à Théophile Gautier et du poète au lecteur.
Baudelaire a le plus souvent recours au sonnet (dont 71 sur 123 poèmes), à l'alexandrin et au décasyllabe. Il utilise aussi des figures rhétoriques, images, comparaisons, allégorie et métaphores. Le "je" est omniprésent dans à peu près tous les poèmes.
⦁ Dans ce recueil, Baudelaire parle de Satan, de la tristesse, de la mort. En appelant son recueil Les Fleurs du mal, il veut associer des thèmes lyriques, comme l'amour, et des thèmes plus choquants. Ce titre est donc très important car il annonce les thèmes du recueil. Dans l'expression "les fleurs du mal", Baudelaire choisit de rapprocher deux mots "fleurs" et "mal" qui s'opposent (oxymore). La fleur connote la pureté et la beauté, elle représente le contraire du "mal". Cette incompatibilité entre les deux termes met en place le dynamisme d'une poésie déchirée entre ses contradictions où l'être est à la fois fasciné par le bien et