Les Foules
Charles Baudelaire, est poète du milieu du 19ème siècle se situant après la période romantique. Son œuvre, Petits Poèmes en prose suivi du sous-titre Le Spleen de Paris se rapproche des titres de deux sections des Fleurs du mal : « Spleen et Idéal » et « Tableaux parisiens ». Dans les différents poèmes de son œuvre, nous retrouvons souvent des visions de Paris, suivit des thèmes de la mélancolie et du Spleen Baudelairien. Le poème « Les Foules » est écrit en prose. Dans ce dernier, Baudelaire cherche à prouver que le poète est le seul privilégié à pouvoir être lui même et autrui. Ce qui lui permet de rentrer en communion quand il le désir avec n’importe quel personnage, affirmant sa supériorité. Cependant, nous pouvons nous demander en quoi ce poème reprend il les caractéristiques du Spleen et de l’Idéal Baudelairien ? Pour cela, nous verrons dans un premier temps que Baudelaire fait un éloge du poète, de ce pouvoir Idéal. Puis nous montrerons dans un second temps que la Foule est un lieu à la fois Idéal et ambiguë pour le poète.
I) L’art de vivre seul dans la foule :
Baudelaire fait l’éloge du poète dans ce texte ; assimilation de « jouir de la foule » à un « art ».
Il se considère comme le seul à avoir ce don (au dépend du genre humain) et que les autres en sont éternellement privés.
Référence à l’oxymore « Universelle communion » soutenant ce propos.
Le poète oriente à dire qu’il est le seul à être artiste. (Eloge qui le compare quasiment à Dieu)
Référence à l’hyperbole « incomparable privilège » de ce don, soutenant le propos.
Il met aussi en scène la chance de détenir ce don : « il n’est pas donné à chacun».
Idée du don de naissance (début de poème)
Référence à lorsque que le poète dit qu’il tient sa « vitalité d’une fée » qui l’aurait « insufflé (…) le goût du travestissement et la passion du voyage (…) dans son berceau ».
2nd éloge dans le 4ème paragraphe, « universelle communion » lui fait adopter toutes les professions et toutes les