Les français dans la 1ere guerre mondiale
Objectif de la partie :
Après avoir décrit l’entrée en guerre, on étudie les manières dont les Français vivent le conflit, en insistant sur le fait que la société dans sa globalité est touchée par le deuil.
Idée principale :
Ce chapitre s’articule autour de l’idée que la 1ère GM a, sur les populations concernées, des effets sans précédents par rapport aux conflits antérieurs.
Point historiographique :
Les recherches historiques, après s’êtres focalisées sur les aspects militaires et diplomatiques du conflit, mettent en évidence les conséquences de la GG sur les équilibres européens et mondiaux. Les faiblesses de son règlement ont aussi été étudiées dans le cadre des explications de la 2nd GM : la 1ère GM est perçue comme la matrice du XXe siècle. Depuis les travaux de Georges Mosse, historien américain d’origine allemande, sur le concept de brutalization, les recherches s’orientent sur les conséquences psychologiques d’une guerre sans précédent dans son inhumanité, conséquences sur les soldats mais aussi sur les populations civiles, ainsi que sur la notion de deuil, public et privé.
A/ Les grandes phases de la guerre |
1/ L’embrasement de l’Europe et l’illusion d’une guerre courte |
a/ La crise de l’été 1914
Le 28 juin 1914, l’héritier du trône d’Autriche-Hongrie est assassiné à Sarajevo par un nationaliste serbe de Bosnie. Encouragée par l’Allemagne, l’Autriche adresse à la Serbie un ultimatum, que celle-ci rejette ; et lui déclare la guerre le 28 juillet. Alliée de la Serbie, la Russie mobilise dès le 30 juillet. L’engrenage des alliances conduit à la guerre L’Allemagne déclare la guerre à la Russie le 1er août puis à la France le 3 août. Le 4 août, en réponse à la violation de la neutralité belge, le Royaume-Uni entre en guerre contre l’Allemagne. Bien que membre de la Triple Entente, l’Italie retarde son engagement.
La mobilisation se déroule dans le