Les français à la belle epoque
La Belle-époque est une période de changements sociaux et économiques, peut-on alors affirmer que la France et les français ont connu une Belle-époque ?
D'abord, nous verrons une France archaïque. Ensuite, nous nous intéresserons à la puissance de la France et pour finir, la stabilité de la IIIe République.
I) Une France archaïque
1. Une stagnation démographique
Avant la guerre 1914-1918, la France connaît une stagnation démographique. Cela peut s'expliquer par un taux d'accroissement naturel très faible (environ 0,1% en 1913). Le taux de natalité est en baisse, on peut l'expliquer par l'influence de Malthus, économiste anglais qui demande à ce que la croissance de la population augmente en même temps que la croissance des ressources. Le taux de mortalité baisse lui aussi, mais de façon très lente. Cependant, de gros progrès ont été fait dans l'hygiène de vie et la médecine. Pasteur met en place la stérilisation et la désinfection mais de nombreuse maladies ne peuvent être soignées. Les conditions de vie pour un ouvrier sont abominables et pourtant, l'espérance de vie passe de 38 ans à 41ans pour un homme entre 1860 et 1907 et de 48 ans à 52 ans pour une femme durant la même période. Même si l'espérance de vie augmente, on manque de main d'œuvre : on fait donc appel aux étrangers qui en 1914 seront plus d'un million en France.
2. Contraste d'évolution entre l'agriculture et l'industrie
A la Belle-Epoque, la majorité de la population sont des paysans. Le monde rurale garde les même coutumes, reste très traditionnelle. Cependant, les techniques progressent mais seul le bassin Parisien en bénéficie : la mécanisation et les engrais font leur apparition. Désormais, le transport de marchandise s'effectue grâce aux trains et les paysans peuvent vendre leurs produits dans