Pourquoi Les Gommes ? Un jeune enquêteur Wallas, reçoit le devoir d’éclaircir une affaire assez obscure : la mort de Daniel Dupont, une personne sans histoire qui habite dans une maison sur la rue des Arpenteurs. Fréquemment, Wallas achète des gommes d’un modèle bien précis : « ni trop douce », « ni trop dure ». Il ne garde aucun souvenir en ce qui concerne la gomme qu’il cherche, il se rappelle seulement la marque : un mot de trois syllabes dont la deuxième pourrait être « DI ». Il ne trouvera jamais la gomme idéale. Pourtant le lecteur, à travers plusieurs indices, se rend compte que le mot cherché par Wallas est « Œdipe ». On apprend que Wallas est venu dans cette ville avec sa mère, quand il était enfant, pour y rencontrer un parent, un homme—son père. Les empreintes de cette rencontre sont refoulées dans l’inconscient du personnage, et si on fait un lien avec le titre on pourrait dire qu’elles sont gommées jusqu’à ce que Wallas découvre que l’assassin qu’il investigue est lui-même. Le reste de l’intrigue est construite sur l’enquête du jeune détective, ressemblant au roman policier : Wallas se promene dans la ville, tourne en rond dans le temps et sa montre s’est arrêtée à sept heures et trente, heure présumée du meurtre. Il mesure la rue des Arpenteurs, enquête sur les Dupont, interroge des concierges- comme un vrai détective. Le narrateur introduit le lecteur dans le monde métaphysique en illustrant les dieux qui rient dans un coin de l’Olympe, au dessus de la tête de Wallas. L’action ne dure pas plus de 24 heures. Le lecteur est mis dans la position d’un détective qui essaye de retrouver tous les indices pour trouver