Les grandes figures de la pensée, de la littérature, de l’art au xviième siècle
Malherbe, 1555-1628. Poète officiel d’Henri IV, il assure la transition entre le baroque et le classicisme. Odes, 1596).
Descartes, 1596-16650. Philosophe. En 1628, il s’installe en Hollande dont il apprécie la liberté d’expression et développe sa réflexion, qui accorde un capital à la démarche rationnelle. Discours de la méthode, 1637.
Corneille, 1606-1684. Dramaturge français. Le Cid en 1937, sera à la fois un triomphe et un motif de scandale. En effet, Richelieu voit d’un mauvais œil l’excès des héros de la pièce. Elu en 1647, à l’Académie française, il se fera pourtant éclipsé par Racine.
Melle de Scudéry, 1607-1701.
La Rochefoucauld, 1613-1680. Moraliste homme de lettres. Maximes, 1664. Ami de Mme de La Fayette, il brosse un tableau assez noir de la société et des hommes.
Cyrano de Bergerac, 1619-1655. Libertin au sens littéraire du terme, il professait une philosophie matérialiste aux forts relents d’athéisme. Il sera ami avec Molière, qui emprunta à sa comédie Le Pédant joué en 1645.
Le Brun, 1619-1690. Premier peintre du roi, directeur de l'Académie royale de Peinture et de Sculpture, et de la Manufacture royale des Gobelins. Le martyre de Saint André (1646-1647).
La Fontaine, 1621-1695. Poète moraliste, auteur des Fables (1668) mais aussi de contes Libertins ; même épicurien, il reste une ferveur défenseur des Classiques. Il est élu à l’Académie française en 1683.
Molière, 1622-1673. Acteur et metteur en scène. Avec L’Ecole des femmes (1662), il irrite les tenants d’une morale traditionnaliste.
Pascal, 1623-1662. Physicien et mathématicien. En 1639, il rédige son Essai sur les comiques et réalise sa « machine arithmétique ».
Mme de Sévigné, 1626-1696. Épistolière.
Bossuet, 1627-1704. Ecrivain français. Il se noue d’amitié avec Corneille. Méditation sur la félicité des saints (1648).
Perrault, 1628-1703. Homme de lettres français, conte et grands auteurs du