Les grenouilles
En état de repos, certaines grenouilles ne connaissent pas d’abaissement de la vigilance mais, chez la plupart d’entre elles, notamment chez les espèces arboricoles, le sommeil existe.
La grenouille résiste bien au froid mais elle ne vit activement que si la température n’est pas trop basse. Dès qu’il commence à faire froid, elle perd beaucoup de sa vitalité et devient comme à demi endormie. Elle se terre alors dans le sol, dans la boue des rivières, où elle n’a, jusqu’au retour du printemps, qu’une vie latente. Dépensant très peu d’énergie, cet animal à sang froid peut jeûner très longtemps (2 ans environ).
On peut suspendre les fonctions vitales d’une grenouille en la congelant. Il faudra ensuite une dizaine de minutes, une fois décongelée, pour la faire revenir à la vie. Dans son environnement naturel, l’animal peut être pris par la glace lorsqu’il hiberne dans la vase du fond des mares. Après la fonte de celle-ci, il ne sortira de sa torpeur qu’au bout de plusieurs heures. Les organes internes utilisent un antigel naturel (le glucose, parfois le glycérol).
L'appareil respiratoire
L’équilibre physiologique de la grenouille se réalise dans un environnement à forte hygrométrie. Dans une atmosphère peu humide, la grenouille se déshydrate par évaporation et commence à haleter.
Les poumons sont de simples sacs aux parois très minces et bien pauvres en vaisseaux sanguins. Pour faire entrer l’air dans ses poumons, la grenouille l’avale. Contrairement aux mammifères, la grenouille ne peut ni dilater ni contracter ses poumons car elle est dépourvue de cage thoracique.
La peau est très vascularisée et renferme un grand nombre de glandes qui sécrètent du mucus, dont le rôle est de lui conserver humidité et élasticité. La respiration cutanée (plus importante que la respiration pulmonaire) est ainsi facilitée car il ne se produit d’échange gazeux à travers une paroi que si celle-ci est humide.
Ci-contre une grenouille est