Les homonymes
(Du grec semblable+ nom) sont des mots à prononciation identique ayant des significations différentes. Par ex., mûr et mur, baie (de fraise) et baie (petit golfe)
Très répandus en français, apparus à cause des modifications phonétiques, développement du sens des mots, dérivation et conversion, l’emprunt (parfois).
De même que la synonymie et l’antonymie, l’homonymie est une catégorie historique. Les mots qui ont été homonymes autrefois ont cessé de l’être aujourd’hui : grand mère et grammaire étaient homonymes encore au 17 s.
Comme on a dit, les noms se prononcent de la même façon. Certes, comme toujours dans les phénomènes linguistiques, les limites des classements sont flottantes et la répartition des homonymes, elle aussi offre une forme intermédiaire entre les mots polysémiques et les vrais homonymes comme tels.
Lé première catégorie comprend les homonymes, dont la provenance polysémique ne laisse aucun doute, par ex. : décliner une offre nepriimti pasiulymo – décliner un nom, décliner la compétence d’un tribunal nepripazinti teismo kometencijos, balle – balle de fusil, de coton, en caoutchouc
C’est le même mot, qui avec le temps, au cours de l’évolution sémantique a pris un sens si différent du sens primitif, qu’il présente maintenant pour notre esprit deux mots tout à fait distincts. Tous les deux sens sont propres, sont principaux. La polysémie comme on dit s’est stabilisée dans ces mots.
Le même processus est encore plus pronocé dans les homonymes du type : grève d’un fleuve smelio krantas, grève des cheminots – streikas, rivière lente et sablonneuse – rivière de diamants
La deuxième catégorie - les vrais homonymes – présente des mots qui ont une origine absolument différente mais qui, par coïncidence phonétique se prononcent de la même manière. Ver (vermis), vair (verius) voveries kailis, vert (viridis), verre (vitru,), vers (versus) ;
Mer (mare), mère (matrem) , maire (major)
Sang (sanguis), sans (sine), cent (centu,).
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