les impacts sociaux de la bigorexie
-Une opinion altérée d’eux-mêmes : Physiquement, ils ont tendance – comme certains sujets atteints de troubles du comportement alimentaire – à se voir plus gros qu’ils ne sont. Psychologiquement, ils sont convaincus de ne pas s’entraîner suffisamment.
-Un quotidien cadenassé : Souvent déprimés à l’idée de ne pas pouvoir respecter un plan d’entraînement, ils laissent le sport prendre le contrôle de leur quotidien. Le moindre contretemps pouvant altérer le déroulement idéal de la journée (entraînement, heures des repas, plages de repos) est vécu comme une agression insupportable.
-Une vie sociale et familiale sacrifiée : Prisonniers de leur obsession, ils refusent d’entendre les conseils de leurs proches et choisissent souvent de tourner le dos à leurs amis (jugés pas assez sportifs) voire à leur famille (considérée comme pas assez compréhensive).
Les chercheurs et autres thérapeutes qui travaillent sur le sujet de la bigorexie et soignent les personnes atteintes estiment que 10 à 15% des sports ayant une pratique intensive souffrent en réalité d’une véritable dépendance. Et confirment que la haute compétition n’est pas une condition pour développer une bigorexie.
Ainsi, la bigorexie a un vrai impact social qui peut engendrer isolement, divorce, perte d'emplois, vous empêche de voir vos amis et votre famille, et vous empeche de faire des activités autres que le sport, car la sportif aménage ainsi sa vie afin d'avoir qu'a travailler et faire son sport, et le temps qui lui reste (très peu) peu enfin etre mobilisé pour sa vie sociale.
La bigorexie n'existait pas il y a dix ans, c'est un phénomène qui a pris beaucoup d'ampleur.
Un cercle vicieux
A l'arrivée, les conséquences de cette course autodestructrice deviennent bien visibles : aux douleurs physiques (entorses, fractures, etc), se plaquent les conséquences psychologiques : dépression, anxiété. Un effet boule de neige