Les innovations génetiques
I. La diversité des phénotypes individuels
Le phénotype est l’ensemble des caractères observables d’un individu. La diversité d’un individu porte sur le phénotype qui diffère à différentes échelles : Macroscopique (caractères observables à l’œil nue), cellulaire (présence de marqueurs à la surface des cellules), Moléculaire (synthèse des protéines).
PS : voir les acquis page 85 II. Le polymorphisme génique
Tous les individus d’une même espèce partagent le même génome :
- même nombre de chromosomes
- même structure générale des chromosomes (visibles lors du caryotype),
- mêmes gènes, localisés aux mêmes endroits sur les chromosomes.
Cependant, la séquence d’ADN correspondant à un gène peut-être différente d’un individu à un autre. Pour un même gène, il existe donc au sein de l’espèce plusieurs versions : allèles. Cependant, pour un individu il n’y a que 2 gènes possibles.
Ainsi on parle de polymorphisme de l'ADN d'une espèce, qui est du au polyallélisme (pour 1 gène, il y a plusieurs allèles). Un gène est qualifié de polymorphe si au moins 2 de ses allèles sont présents dans l’espèce à une fréquence >= à 1%. a) L’origine du polyallélisme * En quoi les allèles d’un gène différent-ils ?
Les différents allèles d’un même gène présentent de grandes similitudes ; souvent, quelques nucléotides seulement diffèrent. Ce constat est à mettre en relation avec la relative instabilité de la molécule d’ADN : c’est par mutation d’un allèle préexistant que se forme un nouvel allèle. Une mutation est une modification de la séquence nucléotidique d’un allèle préexistant. Un allèle provient toujours d’un autre allèle par mutation.
On appelle mutation ponctuelle une mutation qui ne concerne qu’une paire de nucléotides.
Un allèle d’un gène peut différer d’un autre allèle du même gène par le simple