Ce texte est écrit par Bergson, philosophe de la fin du 19ieme siècle, qui est contre le matérialisme scientifique et philosophique de son temps.Il a publié quatre principaux ouvrages : d’abord en 1889[->0], l’Essai sur les données immédiates de la conscience, que l'on peut rattacher au texte proposé ensuite Matière et mémoire en 1896, puis L'Évolution créatrice en 1907 et enfin Les Deux Sources de la morale et de la religion en 1932. Ce dernier nous expose la notion de conscience qui provient du mot latin cum scientia signifiant " avec savoir " ou " accompagné de savoir ". Elle est la présence immédiate de la réalité et de moi même. Lorsque je suis conscient, je sais que le monde existe et que j'en fais parti. C'est donc un savoir qui accompagne mon existence. Mais ce texte explicite plus précisement les différents degrés d'intensité de la conscience qui varient selon nos actions. Celle-ci est directement liée avec la problématique suivante que l'auteur nous pose avec une question rhétorique: Quels sont les moments où notre conscience est la plus vive ? qui plus est, car il y répond directement. En effet la conscience, qui conduit à la conception d'un sujet à part entière, capable de réfléchir, de penser sur lui-même et sur le monde, se manifeste-t-elle toujours de la même façon ? Si la conscience est toujours présupposée dans toute pensée et dans toute action, nous n'avons pas toujours conscience que nous pensons, que nous agissons, de telle sorte que les prises de conscience réelles sont rares. Ne sommes-nous pas conduits à concevoir plusieurs types de conscience ? et soutient ainsi que la conscience est la plus dominante dans les moments de crises intérieures où notre choix determinera notre avenir: envisager la conscience comme un potentiel dont l’intensité varie, selon la proportion de choix et d’automatismes qui dirigent nos actes.. Ce dernier le démontre en trois parties : la première, qui va du début jusqu'à «la conscience que nous en avons se réduit pour