Les invasions de la corse
La Corse, surnommée « l’île de beauté », a longtemps été contrainte malgré sa combativité d’abandonner ses rivages aux envahisseurs de la mer. Cela est dû à sa position géographique, qui est une position stratégique, ainsi qu’à sa beauté.
I. Les invasions lors l’âge de fer
Cette période est marquée par une succession d’invasions. Un envahisseur chasse l’autre, les Ibères d’abord, puis les Ligures pour ensuite finir par les Phéniciens. Ces invasions vont s’accompagner par la suite d’alliances, qui vont être cependant compromises par l’arrivée permanentes de nouveaux envahisseurs.
Durant l’Antiquité, l’île va être située au croisement des grandes routes commerciales, elle va donc être aussitôt convoitée par une nouvelle civilisation : les Etrusques de Toscane.
En 453 av. J.-C., les Syracusains débarquent sur l’île et chassent les Etrusques. Ils aménagent un port dans un golfe du sud de la plaine orientale : Port Syracusain (à Porto-Vecchio). Ils vont vite être délogés par l’arrivée des Carthaginois vers 280 av. J.-C. Seuls maîtres de l'île et de sa plus grande ville, Alalia, ils déciment la Corse en détruisant nombre d’arbres fruitiers et de plantes comestibles et interdisent également toute agriculture.
L’apport de ces civilisations successives est remarquable tant au niveau démocratique ou artistique que technique avec notamment la mise en valeur de la plaine orientale, le développement de la culture de la vigne ou de l’olivier, l’exploitation des ressources du sous-sol ou la commercialisation des produits de la mer.
II. La conquête et la paix Romaine
Durant la guerre de Sicile, Rome s’empare d’Alalia (actuellement Aléria) et chasse les Carthaginois. Ces affrontements débutent en 259 av J.C avec le débarquement des troupes romaines.
Un premier projet colonial est instauré à partir de 238 av. J.-C. Mais il ne développera que sur le littoral oriental.
En 227 av J.C, la Corse est jumelée à la Sardaigne