Les jardins de guerre
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Place de la République convertie en jardins de guerre
Photo anonyme, 1943
© Archives de Strasbourg (112 Z 10/493)
Le mouvement des jardins ouvriers connaît un essor avec la première guerre mondiale. Pour résoudre les problèmes de ravitaillement et de subsistance, le Reich ordonne la création de jardins de guerre dans les villes de plus de 10 000 habitants. En Alsace, de nombreux terrains disponibles et places publiques sont alors transformés en jardins de guerre, à l'image de la place de la République, à Strasbourg.
En 1915, la mairie de Colmar fait par exemple saisir tous les terrains en friche et les met gratuitement à la disposition de ceux qui veulent les cultiver. À Strasbourg, le nombre de locataires de jardins est en forte hausse : on dénombre en effet quelques 1 165 locataires en 1917.
Les jardins de guerre réapparaissent lors de la seconde guerre mondiale. Ils sont alors un moyen de lutter contre le rationnement alimentaire. Durant la guerre, on en dénombre 6 775 jardins à Strasbourg, 1 600 à Colmar et près de 1 300 à Mulhouse.
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|1952 |Loi relative aux jardins familiaux (cette appellation est officiellement adoptée), prévoyant notamment l'exonération de l'impôt |
| |foncier. |
|1976 |Loi prévoyant la création et la protection des jardins familiaux, grâce notamment au droit de préemption des SAFER (Société |
| |d'Aménagement Foncier et d'Etablissement Rural ) et des communes. |
L'abbé Lemire, le créateur des jardins ouvriers
Né le 23 avril 1853 à Vieux-Berquin, Jules Auguste LEMIRE, ordonné prêtre en 1872, est élu député de Hazebrouck en 1893 et sera réélu jusqu'en 1928 (année de sa mort à Hazebrouck).
Il fut décoré de la Légion d'honneur.
Son œuvre est essentiellement