Les jeunes et la société
INTRODUCTION
Les êtres vivants partagent des propriétés communes (structure cellulaire, ADN, modalités de la réplication et de l’expression des gènes, code génétique). Ces propriétés traduisent une origine commune.
L’état actuel du monde vivant résulte de l’évolution. Toutes les espèces vivantes actuelles et toutes les espèces fossiles sont apparentées mais elles le sont plus ou moins étroitement.
I) La recherche de parenté chez les vertébrés - L’établissement de phylogénies :
L’établissement de relations de parenté entre les vertébrés actuels s’effectue par comparaison de caractères homologues (embryonnaires, morphologiques, anatomiques et moléculaires). Au niveau moléculaire, plus les molécules homologues sont semblables, plus la parenté est étroite.
Les comparaisons macroscopiques prennent en compte l’état ancestral et l’état dérivé des caractères.
Seul le partage d’états dérivés des caractères témoigne d’une étroite parenté. Ces relations de parenté contribuent à construire des arbres phylogénétiques.
Les ancêtres communs représentés sur les arbres phylogénétiques sont hypothétiques, définis par l’ensemble des caractères dérivés partagés par des espèces qui leur sont postérieures ; ils ne correspondent pas à des espèces fossiles précises.
Une espèce fossile ne peut être considérée comme la forme ancestrale à partir de laquelle se sont différenciées les espèces postérieures
On peut également établir des comparaisons moléculaires entre les êtres vivants. On a ainsi pu constater que l'Homme et le chimpanzé ont des génomes qui divergent de 1%. On a également observer que la principale différence au niveau chromosomique entre l'Homme et le chimpanzé réside dans le fait que le chimpanzé possède 48 pairs de chromosomes, soit une paire de plus que l'Homme.
L'édifiction des arbres phylogéniques à partir des comparaisons anatomiques permet de placer l'Homme de façon précise chez les êtres