Les jeunes et l'alcool
Le comportement des jeunes face à l’alcool.
Qui sont ces jeunes alcooliques ?
L’abus d’alcool touche toutes les couches sociales. Pauvre ou riche, un jeune qui veut boire trouvera un moyen de le faire. Les intoxications au GBL (molécule chimique, contenue dans certains solvants industriels, destinés aux professionnels) recensées ces dernières années en sont la preuve. Cette substance qui peut être toxique et qui tend à remplacer l’alcool, se trouve très facilement en boîte de nuit, sur internet, ou dans les raves party. Apprécié pour ses vertus euphorisantes, ce solvant est beaucoup moins cher que l’alcool, d’où son succès auprès des jeunes. Entre une bouteille de whisky à 40 € et du GBL à 15 €, le choix est vite fait. Les études ont toutefois révélé que, parmi les facteurs associés à l’ivresse et à la dépendance, on retrouve beaucoup plus d’enfants de familles aisées. Ces derniers ont plus d’argent de poche et par conséquent plus de pouvoir d’achat et d’où leur facilité à se procurer de l’alcool.
De quelles façons consomment-ils ?
"binge drinking" oblige, les jeunes, n’ont plus de limites. Ils consomment de grandes quantités d’alcool (5 verres et plus par occasion), en des temps records. Pour les ados, fin de semaine et fêtes riment avec alcoolisation à outrance. Si officiellement la vente d’alcool est interdite aux mineurs, dès 14-16 ans, beaucoup d’adolescents consomment des boissons alcoolisées dans les bars, en achètent dans les grandes surfaces ou se réunissent à leur domicile pour des fêtes dangereusement alcoolisées. A l’âge de 16 ans, plus d’un garçon sur 10 (13%) et plus d’une fille sur 15 déclarent avoir eu au moins 6 épisodes de "binge drinking" au cours des 30 derniers jours. L’alcoolisation de la jeunesse devient donc un enjeu majeur ! Apéro géant » est de réunir le maximum d’individus pour bavarder autour d’un verre dans le centre d’une ville, en plein-air extension de l‘idée de base de Facebook qui est de rassembler