La consommation de boissons alcoolisées est devenue un véritable phénomène de mode à travers les époques et le monde. Boire signifie être « cool », être branché et avoir du style. Le style qui est symbole d’intégration au monde autour et donc à la société actuelle. Une société qui est de plus en plus individualiste et nombriliste. Ce phénomène de mode s’observe essentiellement chez la plus jeune population. Ces adolescents, victimes de changements qu’ils soient corporelles, environnementaux ou propres à leurs avenirs, sont sujets au stress ainsi qu’à d’autres éléments perturbateurs. C’est dans ces moments de vulnérabilité que les jeunes commencent à toucher à l’alcool. Tout commence par une bande de bons copains, de la solidarité, de l’amitié et surtout de la rigolade. Les jeunes aiment sortir, pour oublier leur semaine et leurs problèmes. Pour eux, boire c’est en quelque sorte une échappatoire. On parle d’alcoolisme festif. Ils boivent dans les soirées pour s’amuser, s’identifier aux autres et se sentir plus âgés. Boire c’est un symbole de maturité. L’alcool devient alors très vite une drogue pour ces jeunes. Cette addiction est mauvaise car la plupart de ces jeunes sont irraisonnés, amoureux du risque et ignorants des conséquences que peuvent avoir leurs actes. Problème de santé publique ou de comportement individuel, quelles mesures les autorités sanitaires doivent-elles et peuvent-elles prendre pour raisonner et freiner ces jeunes inconscients ? Dans une première partie, une réflexion sera posée sur l’ivresse des jeunes en tant que problème de santé publique. Dans une seconde, la réflexion basculera sur l’alcoolisme de la jeune population en tant que comportement individuel. Et pour finir, elle aboutira sur les mesures prises et à prendre par les autorités sanitaires face à ce problème.

Tout d’abord, qu’est-ce que la santé publique ? D’après Wikipédia, c’est l’activité organisée de la société visant à promouvoir, à protéger, à améliorer et à rétablir