Les jeux olympiques
L’événement réel ne dure que quelques semaines, certes, mais les préparatifs débutent jusqu’à une décennie à l’avance et peuvent nécessiter des dépenses d’investissement considérables; et certains s’en sortent bien (comme Los Angeles en 1984 et Atlanta en 1996), alors que d’autres n’atteignent pas les résultats escomptés (comme Séoul en 1988 et Barcelone en 1992).
JO de Montréal en 1976, du plus et du moins
En effet, de tels rassemblements profitent directement à la construction, à la distribution, au tourisme en général et à l’hôtellerie en particulier, ainsi qu’à d’autres secteurs traditionnels (comme l’emploi). Ils créent des opportunités de développement dans l’informatique et les télécommunications, la protection de l’environnement, l’industrie du sport, ainsi que dans d’autres secteurs naissants, sans négliger le développement économique.
À Montréal, les Jeux Olympiques de 1976 ont fait connaître Montréal comme destination touristique d’intérêt en Occident. Ils ont également laissé leurs traces architecturales et touristiques. Aujourd’hui, le Stade olympique est considéré comme l’une des principales attractions touristiques de la ville. Le sport y est encore à l’honneur avec la présentation de matchs de baseball et de football. Il est l’hôte de foires et de spectacles et sa tour (la plus haute tour inclinée du monde) est accessible en funiculaire.
Quant au Vélodrome, il a été transformé pour recevoir le Biodôme, une reconstitution étonnante des plus beaux écosystèmes des Amériques. Des appartements ont été aménagés dans l’ancien village olympique.
D’un autre côté, l’organisation des jeux a coûté pas moins de 1600 millions $. La