Les liaison
Le 18ème siècle est marqué par un certain rationalisme philosophique. Il est notamment nommé le Siècle des Lumières. Il y a également le libertinage qui est présent. En 1782, Laclos écrit un roman épistolaire, s’intitulant les Liaisons dangereuses, qui est essentiellement un roman libertin. Ce roman a par ailleurs fait l’objet d’un grand scandale à l’époque. Le texte proposé est la lettre 33 de Liaisons dangereuses. Mme De Merteuil répond à la lettre 25 de Valmont, à laquelle sont joints les lettres 24 et 26, échangées entre Valmont et la présidente de Tourvel. C’est pourquoi dans la lettre 33, Merteuil analyse les propos de Valmont et Tourvel. De plus, elle donne une leçon sur l’art d’écrire une lettre. Nous verrons tout d’abord que la lettre établit une relation entre la marquise de Merteuil et le Vicomte de Valmont, puis le jeu des discours avec la mise en place de discours enchâssés qui révèle la complexité de l’écriture de Merteuil et en enfin la relation entre la lettre, le roman et la fiction.
I La lettre établit une relation entre Merteuil et Valmont
1. La position de Merteuil en tant que libertine et stratégique
Tout d’abord, Merteuil est en position libertine et stratégique. – nombreuse occurrences « je » qui s’estompe au fur et à mesure « Je m’étonne », « je dis ». « Je vous défie » laisse entendre l’incapacité de Valmont à réaliser sa conquête, donc cela montre la supériorité de Merteuil. De plus, cela marque une relation très forte entre les personnages - > relation entre le défi et la provocation mais qui sous-entend qu’elle connaît Valmont. « Je veux croire » - > notion d’indulgence, elle donne des conseils à Valmont pour l’éclairer. La récurrence du « vous », surtout dans les structures interrogatives « espérez vous », « flattez vous » montre la présence de Valmont. – présence de l’injonction « voyez-vous », « songez-vous » - > reproche qu’elle peut faire à Valmont. Le subjonctif «