Les limites du commerce équitable
A l’heure où le commerce équitable est en plein développement, certains critiquent « les coulisses du commerce équitable ».
D’abord, l’absence de normes reconnues par tous et de définition exacte entraîne la multiplication des labels et des initiatives d’acteurs qui peinent à être reconnus. Il est donc difficile de contrôler les associations qui disent faire du commerce équitable. Nous avons vu précédemment que la majorité des associations pour le commerce équitable (Max Havelaar, Alter Eco) garantissent d’une part des meilleurs revenus à leurs producteurs mais réduisent aussi leurs marges pour diminuer le prix finale du produit. Or on a découvert que les grandes surfaces (qui proposent depuis peu leurs propres produits équitables) ne réduisaient pas leurs marges, les consommateurs payent donc les produits plus chers.
De plus, à l’heure du développement durable, le commerce équitable a un inconvénient majeur. En effet, importer les productions des petits producteurs africains ou sud-américains nécessite la consommation de pétrole pour les transporter. Ainsi certains pensent qu’il est préférable de favoriser les producteurs locaux.
Beaucoup critique le commerce équitable et énonce des arguments plus ou moins valables. Nous avons donc sélectionné si dessus les quatre critiques les plus courantes faites à l’encontre du commerce équitable :
- «Même avec le commerce équitable la condition de vie des petits producteurs n’a pas fondamentalement changé. Le niveau de vie des agriculteurs équitable n’atteindra jamais celui des producteurs des pays développés.»[…] « Il ne sert qu’à donner bonne conscience aux consommateurs du nord »
On peut en effet se demander si acheter équitable est vraiment efficace. Selon une enquête du journal « alternatives internationales », les bénéficiaires du commerce équitable doivent être de petits producteurs ; la gestion des profits doit être transparente et bénéficier au développement local. Pourtant