Les limites à l'éfficacités économiques
– un effet quantité : l’État est un acteur puissant qui offre des garanties. Il sera donc servi en priorité par les prêteurs, ce qui réduit d’autant la quantité de capitaux disponibles pour les autres emprunteurs ;
– un effet prix : l’augmentation de la demande de capitaux sur les marchés financiers (investisseurs privés + État) face à une offre inchangée conduit à une hausse du prix des capitaux, c’est-à-dire des taux d’intérêt. Les capitaux deviennent ainsi plus coûteux pour les emprunteurs privés.
Cet effet d’éviction peut entraîner une baisse de l’investissement privé et freiner l’effet de relance impulsé par la politique budgétaire. 1. L’impôt, source de désincitation au travail Pour éviter cet effet d’éviction, l’État peut financer ses dépenses publiques entièrement par les recettes fiscales en augmentant les impôts. Cependant, ce choix n’est pas sans conséquences. L’économiste américain A. Laffer, chef de file de « l’école de l’offre », a montré, à travers sa fameuse « courbe en cloche », qu’au-delà d’un certain seuil d’imposition, les individus sont incités à réduire leur activité économique.
Cela a deux effets majeurs :
– un frein pour la croissance économique, puisque l’activité se ralentit ;
– une baisse des