Les Lumières

La diffusion des œuvres

Les Lumières désignent un mouvement intellectuel du XVIIIème siècle. Ce mouvement touche toute l’Europe et plus particulièrement la France. Le terme « Lumière » est employé par les philosophes, persuadés qu’ils vivaient dans une époque « illuminée » par la raison et les sciences.

Au XVIIIème siècle, le livre, support essentiel à la diffusion des idées, s’est développé. De plus, le nombre de lecteurs augmente car l’analphabétisme diminue. Cependant, cette diffusion est freinée par la censure. C’est un contrôle exercé par une autorité sur des ouvrages avant d’autoriser la publication. Les risques liés à la censure sont l’emprisonnement, l’exil. Voltaire fut victime de la censure pour la majorité de ses écrits. Pensées philosophiques de Diderot et L’Esprit des lois de Montesquieu ont également été censuré.

La censure est représentée sous la forme d’Anastasie, une vieille dame, tenant de grands ciseaux (photo ci-contre).

Au milieu du XVIIIème siècle, un groupe de censeurs royaux est créé. Chacun des membres doit examiner les ouvrages selon un domaine qui leur aient attribué (la médecine, les mathématiques,…).

Néanmoins, il existe divers moyens pour contourner la censure. Les idées des Lumières se propagent grâce aux voyages, elles se diffusent donc d’un pays à un autre. La diffusion des idées est assurée par de nombreux lieux de rencontre. En France, des salons littéraires, tenus par des femmes cultivés, réunissent des philosophes, des écrivains, des artistes, des scientifiques et des hommes politiques. Ce sont donc des lieux où l’on parle de l’actualité, de sciences, de littérature… Le soutien financier de ces femmes a contribué à l’élaboration d’ouvrages importants comme L’Encyclopédie de Diderot.

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Salon de Marie-Thérèse Rodet

De nombreux philosophes ont également fréquenté les cafés afin de faire part de leurs idées. Les académies et les loges de francs-maçons