Les mémoires de la guerre d'Algérie
Après les évènements qui ont marqués l’Algérie, l’Etat met en place une politique de silence vis-à-vis des évènements qui se sont déroulés, les méthodes employés par l’Armée Française pour combattre les indépendantistes sont passées sous silence en effet l’Etat Français cherche à sauvegarder son image tant sur la scène internationale que sur le plan intérieur, en effet la « nation des Lumières » ne saurait être responsable de pareilles atrocités.
Les crimes de Guerre, actes de tortures et massacres ne seront dénoncés que beaucoup plus tard, la dénomination Guerre d’Algérie n’apparait d’ailleurs que bien plus tard, en effet jusqu’en 1998 on parle d’opérations de maintien de l’ordre. Pourtant des milliers d’appelés du contingent ont été confrontés à cette « sale guerre », mais l’état ne leur concède pas le statut d’anciens combattants et ils sont largement dénigrés par l’opinion publique. C’est une génération entière qui gardera un souvenir vivace des atrocités perpétrés et subies mais qui gardera surtout en mémoire l’absurdité de cette « guerre sans nom ». La nécessité de reconnaissance apparaît ainsi pour l’Etat de moindre importance par rapport à la solidité des institutions.
Au-delà de l’enjeu de l’image de la France, c’est sur le plan politique que s’explique cette amnésie, en effet le