Les masques au théâtre
En grèce antique, le masque a été le moyen le plus expressif donné aux acteurs pour rendre la physionomie même de leurs rôles, et il s’accordait avec divers moyens pour reproduire les proportions imposantes du héros. On commença par se barbouiller le visage, et quand on songea à se servir des masques, on utilisa d’abord les feuilles d’arction (notre grande bardane) mais ce n’était qu’un déguisement et non une imitation.
Lorsque le poème dramatique devint tragédie ou comédie, les acteurs commencèrent à sentir la nécessité de prendre les airs de personnes d’âges et de sexe différents qui y figuraient. Ils adoptèrent les masques scéniques, sortes de casques qui couvraient le dessus de la tête et le visage avec des traits vivement accentués, la barbe, les cheveux et même les ornements de la coiffure.
Suidas et Athénée nommèrent le poète Hœrile comme l’inventeur des masques.
Le masque avait des fonctions diverses. Il servait à indiquer :
Le sexe du personnage
Sa fonction dans l’histoire
Son caractère
Son humeur
Etc…
Il y a 4 sortes de masques en Grèce antique: ceux de la tragédie qui inspiraient la terreur, ceux de la comédie qui accentuaient le ridicule, les drames satyriques représentaient des monstres, et enfin les masques des danseurs.
Les masques sont largement percés aux yeux et à la bouche pour permettre aux acteurs de se déplacer et de parler.
La comédie a toujours été liée aux masques. Depuis la Grèce antique jusqu'à aujourd'hui en passant par la comedia dell'arte et le XVIIIe siècle, les acteurs se déguisent et les personnages empruntent l'identité d'un autre.
Le travestissement s’il peut aider, il peut aussi enfermer les personnages dans leur propre piège. Les dramaturges peuvent donc utiliser le travestissement comme un véritable ressort de l’intrigue, un véritable moteur de l’action. Le déguisement sert donc à créer des rebondissements et de nouveaux obstacles à l’intrigue. Mais si le