Les misérables, chapitre ii
Victor Hugo dresse un portrait sans détails des Thénardier. Le passage commence par "Qu'était-ce" l.3, on s'attend donc à ce que Hugo dresse un portrait d'une chose, sinon il aurait employé "Qui était-ce". Il parle des Thénardier comme si c'étaient des choses. De plus, l.5, il emploie "Ces êtres", on peut donc constater que les Thénardier sont des choses qui vivent, mais aux yeux d'Hugo ils restent des choses. Pour les décrire, Hugo dit le mot "gens", il ne les considère donc pas comme des personne respectées; sinon il aurait plutôt dit "personnes". Ils font partie d'une "classe bâtarde" l.5, et ce sont des "gens déchus", l.6, ils n'ont que des défauts et sont vicieux. Hugo parle d'un homme et d'une femme en décrivant tous les points négatifs, à croire qu'ils n'ont aucune qualité.
Les Thénardier reflètent une image insaisissable. Cette impression vient du fait que l'on ne peut pas mettre d'étiquette sur ces êtres humains "entre la classe dite moyenne et la classe dite inférieure" l.6. A une époque où on se vantait du pouvoir déterminer le caractère d'un homme grâce à sa physionomie, Hugo écrit : "Le Thénardier particulièrement était gênant pour le physionomiste" l.19, montrant qu'il