Introduction identique pour les 3 lectures analytiques → Dans son roman les Misérables, Victor Hugo décris la vie de miséreux à Paris et en province. Jean Valjean en est le héros principal et n'est pas sans rappeler Claude Gueux ou le protagoniste du dernier jour d'un condamné.
C'est un roman historique qui rappelle des fait précis mais également un roman social et philosophique. Ce roman est une expression du romantisme car « l'homme est bon et c'est la société qui le rend mauvais».
Durant l'écriture des misérables, Victor Hugo débute l’écriture en 1845 s’arrête lors de son exil pour la reprendre et la terminer à Guernesey en 1960 et le publie 2 ans plus tard.
Les misérables est un roman épique car c'est la fin de l’épopée napoléonienne avec la bataille de Waterloo, époque à partir de laquelle Hugo devient républicain. Les émeutes de Paris en 1932 sont illustrées avec Jean Valjean et les Trois Glorieuses en avec Gavroche.

LA 1 : Livre V, Chapitre X → Fantine

Comment Victor Hugo s’y prend-t-il pour montrer la misère de Fantine ?

I. La peinture de la misère

A. Une situation due à la dureté des conditions

La description de Fantine commence avec la mise en emphase de l'argent « c'est de l'argent », « 10 francs », « 40 francs », « dette », « ruinée », « créancié » car elle vient d'être « congédiée » et « a moins de travail ». Fantine essuie un double isolement, à le fois avec son enfant naturel et également un isolement social du à son secret.

B. Le motif récurant de l’argent

La déchéance physique à la déchéance morale, une gradation :
Les occurrences « gagnait trop peu », « dette », « ruinait », »désolait », « chaque instant », « harcelé » montrent qu'il n'y a pas d'évolution pour Fantine.

C. Une guerre perpétuelle

Elle subit une ruine croissante. C'est un harcèlement propre à la vie de Fantine.
La mise en avant du vocabulaire lié à la misère, au chômage et la tristesse montre que sa vie est une survie et un combat permanent