Dans Philosophie de l’esprit, Hegel affirme que : « Vouloir penser sans les mots, c’est une tentative insensée »
De cette citation peut en découler une question :
Pour pouvoir penser, nous avons besoins de mots, or dans la langue française (et même dans les autres) il existe de nombreux synonymes ou mots dit « compliqués ».
Or ces mots dits « compliqués », ont-ils réellement lieux d’être ?
Dans un premier temps, nous verrons que les mots compliqués ont une très grande utilités, mais que (deuxième partie) cela possède tout de même certains désavantages.

I/ Thèse

Hegel dit aussi (toujours dans la même œuvre) « le mot donne à la pensée son existence la plus haute et la plus vraie »
En effet, les mots permettent à l’individu de pouvoir penser, or plus l’individu connaîtra de mots, aura une richesse de vocabulaire importante, plus sa pensée sera « haute », et « vrai » c'est-à-dire qu’il pourra l’exprimer d’une manière bien plus précise.
D’autre part, une certaine rigueur incombe les spécialistes et cela, quelque soit le domaine : chirurgien dentiste, proctologue, juge etc.…
C’est pour cela, qu’un vocabulaire spécifique est utilisé, car si cela n’était pas le cas, il y aurait une absence de rigueur, une carence dans la précision de ladite action, ou dans la définition du mot « simple » ou bien dit « commun à tous ». De même un terme devra être créé tant l’action est précise. (Ex : « Une coelioscopie » est un examen endoscopique de la cavité abdominale au travers d’une petite incision de la paroi de l’abdomen, on comprend qu’un tel terme devait être créé afin de pourvoir définir cette action, mai aussi afin que l’homme puisse y penser).
De plus, il est nécessaire pour un individu de maîtriser un certain langage car cela est un des signes d’appartenance à un groupe, dans le sens ou, afin d’intégrer un groupe, l’individu doit comprendre les mots qu’utilisent les autres. (Ex : un groupe de chercheurs utilise un jargon qui leur est propre, de même que le juge