Chapitre 3 : Les mutations de la famille

Introduction :

Au sens sociologique, la famille est une institution c’est-à-dire une instance qui va diffuser des règles, des valeurs, des normes qui servent à fonder l’ordre social. On va transmettre les règles de vie pour devenir des êtres sociaux. Famille a une fonction de socialisation primaire car c’est celle qui agit en premier. Fonction aussi économique, transmettre un patrimoine etc.
Famille : la famille est un groupe caractérisé par la résidence commune et la coopération d’adultes. Définition INSEE : Groupe sociale formé d’au moins 2 personnes, d’un couple marié ou non et si il y en a des enfants ou soit un parent isolé et ses enfants (famille monoparentale).
Famille nucléaire ou conjugale : couple et des enfants non mariés = forme la plus connue.
Famille étendue qui existe plus beaucoup : composé de trois générations qui vivaient sous le même toit. Ouest de la France, on retrouve encore cette forme de famille.
Famille parenté : ensemble des liens de filiation (parents/enfants), de germanité (frères/sœurs), ou d’alliances (mari/femme) concernant une personne donné.
Depuis les années 70, institution qui s’est énormément transformé. Le regard qu’on porte sur la famille a pas mal évolué. Années 60, volonté des jeunes générations, de prendre leurs distances vis-à-vis de la famille, jugé trop autoritaire. Années 80, le terme qui émerge c’est le thème de crise de la famille : montée des divorces. Famille est une cellule de réconfort et de solidarité.

I) Les faits stylisés

1.1. La fin de la famille traditionnelle

Famille traditionnelle : famille nucléaire. Les membres du couple doivent être mariés dans les années 50 : cérémonie et après on vivait en couple : marqué l’entrée dans la conjugalité.
Bien souvent la femme était au foyer et l’homme était le pourvoyeur des ressources économiques. Tous les enfants naissaient après le mariage.

A. Autour de la fécondité :

Indice conjoncturel