Les mécanismes de défenses
Les défenses du Moi peuvent être divisées en défenses qui réussissent, qui font cesser toutes les pulsions refoulées, et en défenses qui échouent et qui exigent la répétition ou la continuation du processus de défense destiné à empêcher l'émergence des pulsions refoulées.
Les défenses pathogènes, qui sont à la base des névroses, appartiennent à la seconde catégorie lorsque les pulsions refoulées ne peuvent se décharger, mais restent en suspens dans l'inconscient où elles sont sans cesse renforcées par l'activité continue de leurs sources physiologiques, il s'ensuit un état de tension. Et une irruption [dans le champ de la conscience] de la pulsion refoulée peut se produire.
C'est pourquoi les défenses victorieuses sont moins importantes dans la psychologie des névroses; en fait on les comprend moins bien. Cependant les frontières entre les deux catégories ne sont pas toujours parfaitement définies, et il est parfois impossible de distinguer une pulsion transformée par l'influence du Moi
Une pulsion qui arrive é percer de façon déformée contre la volonté du Moi et à son insu ". Ce dernier type de pulsion produira des attitudes crispées, se répétera indéfiniment, ne permettra jamais une détente complète, et aboutira é de la fatigue.
SUBLIMATION
Les défenses qui réussissent peuvent être placées sous la dénomination de sublimation ". Ce terme ne désigne pas un mécanisme spécifique; différents mécanismes peuvent être employés dans les défenses qui réussissent, comme le passage de la passivité à l'activité, le renversement de la situation par rapport au sujet, l'échange d'un but pour un but opposé. Le facteur commun est que sous l'influence du Moi le but de la pulsion instinctuelle ou l'objet (ou les deux) est changé sans blocage de la décharge adéquate. (Il vaut mieux omettre le jugement de valeur généralement impliqué dans la définition de la sublimation). La sublimation ne doit pas être confondue avec les