Les Perses
Les perses est une pièce de théâtre écrit par Eschyle en -472. Elle évoque la guerre à Salamine des Perses contre les grecs. Xerxès le roi, fils de Darios roi défunt de la cité et d’Atossa, la reine, mena les soldats perses à une grande défaite. Le peuple face à cette nouvelle, fait appel au roi défunt des Perses.
Pourquoi est-ce le fantôme de Darios que le chœur invoque, dans le malheur qui touche les Perses ?
Dans l’extrait des Perses étudié, le chœur fait ramener à lui, pour lui faire part du malheur qui touche le peuple Perses. Mais au final il prendra peur, face à la figure du roi Darios.
Force est de s’intéresser d’abord à la cause de cette apparition de Darios : c’est donc la souffrance des Perses qui fera l’objet de cette première partie. Ce malheur est perceptible à la première lecture par son vocabulaire employé, il a pour source la défaite de l’armée.
Ainsi, le champ lexical de la plainte associé au chœur domine-t-il cet extrait, tant dans les répliques du chœur, que dans le celle de la reine Atossa.
Premier à parler dans l’urgence de sa demande le chœur lance des « appels en clairs langue barbare ».Ici langue barbare est celle des Perses. Il évoque lui-même sa propre « douleur » sa « plainte » et ses « souffrances infinies ». Darios reconnaît des pleurs : ce de sa cité qui « gémit » et « se frappe le sein ». Eschyle utilise ici une personnification de la cité. En s’adressant à son peuple : « vous vous lamentez, vous passez des gémissements aigus » le roi défunt répond aux « pleurs » et « gémissements » du chœur. Et dans toutes ces lamentations, on observe les répétitions du mot « gémit » qui accentue leur souffrance. Enfin la reine Atossa confirme si besoin est, l’étendue des malheurs qu’elle partage (« l’abîme de nos mots »), faisant écho aux « malheurs nouveaux » et « inouïs », exprimés par le chœur.
Mais pourquoi tant de larmes ?
Elles sont certainement dût à l’évocation des « désastres meurtriers de la guerre ». Comment ne