Les petits poème en prose
La Fanfarlo, 1849. Etonnante nouvelle qui retrace l’histoire d’un jeune homme de lettres parisien (Samuel Cramer) amoureux d’une danseuse. Il s’agir d’un portrait cruel et ironique dans la lignée des portraits d’Hoffmann
Les Paradis artificiels, 1860
L’ironie est une des principales caractéristiques des PPP. On retrouve également dans
La Fanfarlo un certain artificialisme, une volonté de s’illusionner. C’est un trait majeur de l’esthétique de Baudelaire. Ainsi dans La Fanfarlo Samuel Cramer a-t-il réussi la conquête de la danseuse mais c’est en fait la Colombine qu’il veut, càd le rôle qu’elle joue. Jeune, Baudelaire raille le recueil de son héros et le romantisme noir. Le narrateur ironise sur l’artificialisme de son héros qui aimera tjs le rouge et les oripeaux de ttes sortes. L’auteur reprend cpdt cet artificialisme à son compte dans un essai sur Constantin Guys, Le peintre de la vie moderne (ch. XI, « Eloge du maquillage ») : après un réquisitoire violent contre le naturalisme du XVIIIme, il fait l’éloge paradoxal de la mode et du maquillage : « Le rouge et le noir représentent la vie, une vie surnaturelle et excessive » (Noir = fenêtre sur l’âme ; rouge = augmentation de l’éclat de la prunelle). Dans les PPP on trouve svt des variations sur le rouge et le