Les peuples d'afrque
(Janvier 2010) Il existe un lien entre le besoin non satisfait de planification familiale, les grossesses non désirées et les avortements peu surs. Une grossesse non désirée advient fréquemment parmi les plus de 200 millions de femmes du monde qui ne souhaitent plus avoir d’enfant ou veulent retarder leur prochaine grossesse mais n’utilisent pas de méthode contraceptive efficace. C’est aussi un des facteurs primaires contribuant aux 46 millions d’avortements qui sont pratiqués chaque année à l’échelle mondiale ; plus de la moitié des grossesses non désirées se terminent par un avortement, et presque la moitié de tous les avortements ont lieu dans des conditions peu sures.1
Les avortements peu surs mettent en danger la vie des femmes. Ils provoquent la mort de 68 000 filles ou femmes chaque année et entraînent des complications qui sont souvent fatales ou qui résultent en handicaps à long terme pour des milliers d’autres femmes. Dans de nombreux pays pauvres, presque la moitié des budgets de gynécologie et obstétrique des hôpitaux est consacré au traitement de ces complications. Les estimations tirées des données fournies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) prédisent qu’étant donné les taux actuels, une femme sur cinq dans les pays en voie de développement sera hospitalisée pour des complications dues à des avortements peu surs au cours de sa vie.2
Chaque année, on compte 75 millions de grossesses non désirées (environ un tiers de toutes les grossesses) parmi les femmes dans les pays moins développés. Plusieurs de ces femmes n’ont toujours pas accès à la contraception moderne (la contraception moderne inclut la stérilisation des hommes ou des femmes, les pilules hormonales par voie orale, le stérilet (DIU), le préservatif pour les hommes, les injectables, les implants, les méthodes barrières vaginales, le préservatif