Les places et les chances – françois dubet – « la république des idées », seuil
D’une part, Dubet évoque 2 conceptions :
- L’égalité des places vise à réduire les inégalités de revenus, de conditions de vie entre les cadres et les ouvriers.
- L’égalité des chances maintient, elle, intacte le cadre social mais tente de donner des chances de mobilité aux plus méritants des classes défavorisées. Elle donne à chacun d’atteindre la meilleure position dans une compétition équitable.
Il se positionne sur l’égalité des places qui combat les inégalités entre les classes sociales.
1.
Dubet développe l’idée d’un destin tout tracé dans l’égalité des places : le but est vraiment d’améliorer leur destin déjà établi et non de le changer afin que chacun puisse avoir une place sûre et respectable. Cela passe par :
- La redistribution et les droits sociaux : l’objectif étant de réduire les inégalités entre les différentes positions sociales par le biais de transfert sociaux ; c'est-à-dire de rééquilibrer la répartition des fortunes grâce aux taxes, impôts et différents droits. Un constat est fait : dans les pays sociaux démocrates (Finlande Suède) où les aides de l’état sont importantes, les inégalités et la pauvreté sont faibles ; à l’inverse des pays libéraux (Etats-Unis). Grâce aux droits sociaux et différentes prestations, les plus pauvres ont acquis un niveau de vie plus décent (Ex : L’impôt sur le revenu a permis de diminuer les inégalités sociales).
- Les ouvriers contribuant à la répartition des richesses, se battent pour obtenir des droits sociaux pour tous, pour au final améliorer leurs conditions, notamment avec la lutte ouvrière du 19ième et du 20ième siècle, se basant sur le fait que la fortune des uns se faisait sur l’exploitation des autres. L’amélioration de leurs conditions était une manière de leur rendre ce qui leur était dû.
- Création de l’école laïque, gratuite et obligatoire à la fin du 19ième, qui est un bien commun offert à