Les plantes qui se défendent
Les plantes n’ont pas les mêmes moyens que les animaux d’échapper à leurs ennemis, du fait qu’elles ne possèdent pas la capacité de se déplacer. Leurs agresseurs sont multiples : des bactéries, des animaux depuis les plus petits insectes qui sucent leurs sèves et creusent des galléries dans l’épaisseur jusqu’au grands herbivores qui les dévorent. La défense des plantes contre les herbivores décrit une série d' adaptations par des plantes qui améliorent leur survie et leur reproduction en réduisant l'impact des herbivores. Pour se protéger elles ont forgés des armes et armures spécifiques : dès que l’insecte ou le pathogène agresse la plante il se trouve confronté à de multiples barrières morphologiques et à des substances chimiques.
Il est important de rappeler que l’agression des plantes par les animaux et les micro-organismes n’est pas une nouveauté : elle remonte au peuplement de la Terre par les plantes il y’a des millions d’années. Pendant cette longue durée, les plantes ont eu pour tache de se protéger elles-mêmes, physiquement et chimiquement. Toutefois il est aussi important de préciser que les défenses des plantes sont à l’origine de nouvelles « fonctionnalités »qu’elles ont acquises durant les millions d’années de leur évolution. Ce qui veut donc dire que les plantes subissent des mutations génétiques au cours du temps qui apparaissent par hasard. Il en advient que si la mutation génétique procure, sous une forme quelconque, un avantage à la plante (par exemple, en la préservant d’attaques de prédateurs), alors la plante obtient une chance accrue de survivre jusqu’à maturité. Une plante protégée par cette nouvelle « fonctionnalité » serait alors capable de transmettre cette nouvelle stratégie de lutte contre l’agresseur à ces descendants lui permettant ainsi d’avoir une descendance plus nombreuse que celle restée sans défense. Dans le cas contraire, si la transformation génétique ne procure aucun