les portrait de la Bruyère

363 mots 2 pages
Les portraits de la Bruyère.

Au XVIIème siècle, La Bruyère veut faire réfléchir, dans Les Caractères, publiés en 1688 sur le comportement « De l’Homme » à son époque.
Ce chapitre est une occasion pour relever les problèmes de la misère et de l’inégalité, de l’injustice sociale à travers l’écriture d’un texte intitulé « Gnathon ».

1) Quel genre d’individu est Gnathon

Gnathon est présenté comme un égoïste et cupide.

- Gnathon est présenté comme un glouton répugnant : comportement bestial, prédateur et voleur. Répétition du verbe manger pour traduire le dégoût. Cette répétition indique aussi, l’importance de cette activité pour Gnathon, son statut inférieur à celui de la bête dans la mesure où le glouton ne sait pas s’arrêter là où l’animal est rempli.

Gnathon semble opposé à tous les autres êtres humains dans ce portrait.

Un être égocentrique : ce n’est pas un inconscient car Gnathon sait exploiter avec talent la miséricorde de ses semblables. L’opposition est constante entre les possessifs et les autres.

2) Qu’est-ce que le modèle gentilhomme au XVIIème siècle ?

3) S’agit-il d’un portrait statique ?

C'est un portrait en action. On ne voit Gnathon comme sur une photo mais on le regarde manger.
(Donner des éléments, les réciter)

4) La Bruyère critique-t-il seulement le personnage qu’est Gnathon ?

La Bruyère poursuit plusieurs objectifs à travers le portrait de Gnathon.
Il a tout d’abord une visée polémique, c'est-à-dire une visée critique, avec une intention de choquer :
Le vocabulaire est agressif : « les sauces lui dégouttent du menton ». Il joue sur les homophones entre « dégoutte » et « dégoûte », cela vise à dégoûter le lecteur.
- Gnathon est un être grossier proche de l’animal, l’écrivain lui attribue un râtelier : un endroit où il y a du fourrage pour le bétail.

On a une visée pointue car La Bruyère tourne en plaisanterie Gnathon, il est le contraire d’un honnête homme. C’est un registre satirique avec

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