Les principes clés de la microfinance
CGAP
Juin 2004
Ces principes clés ont été élaborés par le CGAP. Le CGAP est un consortium de 28 agences de développement publiques et privées travaillant ensemble pour étendre l’accès des pauvres aux services financiers. Ces principes ont été endossés par le Sommet du G8 à Sea Island,
Georgie, en juin 2004, au cours duquel ses états membres se sont notamment engagés à «augmenter le nombre,l’échelle et l’efficacité des IMF».
1. Les pauvres ont besoin d’un ensemble de services financiers et pas seulement de prêts. Comme tout le monde, les pauvres ont besoin d’un éventail de services financiers qui soient adaptés, flexibles et abordables. Selon les circonstances, ils n’ont pas uniquement besoin de crédits mais également de services d’épargne, de transfert d’argent et d’assurance. 2. La microfinance est un outil puissant contre la pauvreté. Accéder à des services financiers permet aux pauvres d’augmenter leurs revenus, accumuler des biens et de réduire leur vulnérabilité aux chocs externes. La microfinance permet aux ménages défavorisés de passer d’une logique de survie au quotidien à une planification de leur avenir et d’investir pour une alimentation, une habitation, une santé et une éducation meilleures.
3. La microfinance signifie construire des systèmes financiers pour les pauvres. Dans la plupart des pays en développement, les pauvres constituent la majorité de la population.
Aussi, un nombre écrasant de pauvres est toujours exclu des services financiers de base. Dans de nombreux pays, la microfinance est encore vue comme un secteur marginal et avant tout comme un « outil de développement » dévolu aux bailleurs, gouvernements ou investisseurs socialement responsables. Dans le but d’atteindre son plein potentiel de couverture du plus grand nombre de pauvres, la microfinance devrait faire partie intégrante du secteur financier.
4. La pérennité financière est nécessaire pour