Les registres littéraires
Quelques définitions intéressantes disponibles sur internet…à vous de faire la sytnhèse !
Sources : Jean-Luc Riffault, lycée Jacques Cœur
Qu’est-ce qu’un registre littéraire ?
Tout d’abord les registres seraient, selon les documents d’accompagnement des programmes officiels de 2001, ces « attitudes qui correspondent à des façons fondamentales de ressentir ». Et les manuels ainsi que d’autres sites internets en exagèrent le nombre, incluant à tort des notions aussi éloignées que “l’absurde, l’ironie, l’oratoire, le polémique et même le réalisme”. Par suite, une définition s’impose : Tout registre est lié à l’effet à produire et se situe au croisement d’un genre premier privilégié, de thèmes singuliers qui lui sont propres et de procédés spécifiques récurrents. Le registre est donc atemporel. En effet il parcourt la littérature et l’art, des origines jusqu’à nos jours. [Un mouvement de ce fait ne peut en aucun cas se confondre avec un registre !] Exemple en clair : le comique est un registre parce que l’effet à produire est explicite ; les thèmes (situations/fonction du langage) peuvent être recensés ; les procédés identifiés (quiproquo, etc.) et le genre premier (la comédie) incontestable.
Les huit registres pertinents s’avèreraient ainsi : l’épique ; le comique ; le tragique ; le lyrique ; le pathétique ; l’élégiaque ; le fantastique et le burlesque (= le contre épique)
D’après Jean Jordy, inspecteur général de Lettres
Qu’est-ce que le registre ?
Registre : désigne l'impression particulière ressentie par le lecteur devant un texte (il conviendra donc d'éviter de confondre avec le registre de langue (soutenu, vulgaire ....)). Certains textes provoquent, chez le lecteur, des émotions diverses: compassion, enthousiasme, admiration, frayeur, angoisse, amusement... Toutes ces réactions sont produites par des caractéristiques du texte (agencement des mots et des phrases, thème