les relations patronal-syndical et la GRH
Première partie
Au début des années 1960, M. Jean Lesage poursuit la lancée de M. Paul Sauvé en conservant un climat pacifique entre les organisations syndicales et le gouvernement du Québec. Cette relation se détériore vers la fin des années 1960 car les syndicats se radicalisent avec des idéologies marxistes. Au cours des années 1970, la syndicalisation du Québec s’accroît jusqu’à la récession au début des années 19801.
Dans les années 1980, le gouvernement du Québec a entrepris diverses mesures, de lois et de politiques mieux adaptées aux besoins des groupes d’intérêt, des mécanismes de régulation et de collaboration. Cette intrusion dans les relations syndicales-patronales a visé principalement les règles en matière de santé et sécurité et les conditions minimales de travail. Le 16 avril 1980, la Commission de normes du travail voit le jour et elle est mandaté de régir l’application des normes du travail2. Par conséquent, toutes ces mesures ont favorisé le développement et la prospérité des organisations, la création et le maintien de l’emploi et l’amélioration des conditions de travail.
Depuis très longtemps, les syndicats se rallient dernière les formations politiques qui favorisent leurs valeurs et leurs causes. Pour les élections québécoises en 2012, la Fédération des travailleurs du Québec a recommandé à ses membres de voter pour le candidat progressif qui pourra vaincre les libéraux ou les caquistes3. Donc, la formation de Mme Marois, le Parti québécois, a reçu un appui indirect par les syndiqués. Contrairement au Québec, le gouvernement Harper s’attaque4, avec le projet de loi C-4, aux activités syndicales de la fonction publique canadienne. Selon Confédération des syndicats nationaux, ses attaques appauvriraient la classe moyenne et creuseraient davantage le fossé entre les mieux nantis et les pauvres5.
Selon le Ministère du Travail6, le taux de présence syndicale a légèrement chuté au