Les reveries du promeneur solitaire

556 mots 3 pages
La neuvième promenade fut écrite en mars 1778. Dans cette réflexion, Rousseau décrit des situations réalistes pour montrer le plaisir et le bonheur. Pendant plusieurs scènes, il décrit le plaisir qu'il prend et la satisfaction qu'il ressent d'avoir réalisé le bonheur pour les autres, particulièrement les enfants. Dans ces petites scènes, Rousseau crée un monde utopique où tout est bon et juste. Il faut remarquer que le premier paragraphe de la neuvième promenade a été rajouté plus tard par Rousseau et donc son style n'est ni continu avec celui du reste du texte, ni corresponde avec le reste de la réflexion.

Ce premier paragraphe explique que " . . .le bonheur est un état permanent qui ne semble pas fait ici-bas pour l'homme . . ." parce que " . . .tout est sur la terre dans un flux continuel qui ne permet à rien d'y prendre une forme constante. Tout change autour de nous." Puisque nos sentiments changent tous les jours, nos conceptions du bonheur sont aussi instables, donc nous (les humains) ne connaissons pas la définition véritable du bonheur. Du plus, Rousseau remarque que puisque nous n'achevons jamais le bonheur, il faut nous satisfaire d'être contents: "Profitons du contentement d'esprit quand il vient . . . j'ai peu vu d'hommes heureux, peut-être point; mais j'ai souvent vu des coeurs contents . . ."

En décrivant un monde utopique, Rousseau remarque la satisfaction d'être un père et d'élever les enfants. Il décrit le plaisir des enfants et la satisfaction que le père ressent en rendant ses enfants heureux: "Nous nous quittâmes enfin très contents les uns des autres; et cette après-midi fut une de celles de ma vie dont je me rappelle le souvenir avec le plus de satisfaction . . .Tant il est vrai que le vrai plaisir ne se mesure pas sur la dépense et que la joie est plus amie des liards que des louis" Pendant ces scènes, il se décrit comme le protecteur, le pouvoir paternel de son monde. Comme un bon père, il rend heureux les enfants, " . . . j'en fis

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