Les réfugiés palestiniens sont ils des réfugiés a part
« Les réfugiés palestiniens sont ils des refugiés a part entière ? »
La création de l’état d’Israël, proclamé le 14 mai 1948, et suivi par une guerre d’indépendance dont le jeune pays sorti victorieux, entraina un déplacement de personnes habitant sur le territoire de la Palestine. Un réfugié, définit par l’article Premier alinéa 2 de la convention relative au statut des réfugiés, dite convention de Genève, et signée en date du 28 juillet 1954, est une personne qui, «craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance a un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité, et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays ». Toute la spécificité du statut de réfugié réside en le fait que les personnes concernés se trouvent hors de leur pays d’origine, contrairement aux personnes déplacées, qui elles, se trouvent encore dans leur pays d’origine. Ce statut diffère de celui d’apatride, qui désigne, en application de l’article Premier alinéa 1 de la convention relative au statut des apatrides du 28 septembre 1954, « une personne qu’aucun Etat ne considère comme son ressortissant par application de sa législation ». Il existe à ce jour, plus de 350 000 réfugiés ou déplacés palestiniens. La spécificité de la situation de ces personnes réside en le fait que, après l’adhésion d’Israël à l’ONU, et en date du 8 décembre 1949, l’assemblée générale avait adopté une résolution visant a créer l’office de secours et de travaux des nations unies pour les refugiés de Palestine dans le Proche Orient (UNRWA). Les palestiniens entrent donc dans l’exception de l’article premier de la convention de Genève, comme dispose l’article 1D : « cette convention ne sera pas applicable aux personnes qui bénéficient actuellement d’une protection ou d’une assistance de la part d’un organisme ou d’une institution des nations