En cette fin de mois de novembre l’actualité encore marquée par les suites de la crise économique mondiale qui continue à toucher l’Europe et notamment l’Irlande, est secouée par la tempête soulevée par le site Wikileaks qui a mis en ligne des révélations sur les échanges diplomatiques entre le département d'État américain et 270 de ces ambassades et consulats. Si l’on peut se poser des questions sur le bien-fondé de « ces fuites » et les problèmes diplomatiques qu’elles peuvent engendrer, on se doute parfaitement que l’un des rôles des ambassades et des consulats est d’apporter à leur pays d’origine une analyse de la situation politico-économique des régions ou elles sont établies. On peut en revanche s’inquiéter des méthodes utilisées surtout vis-à-vis des organismes internationaux. Si les méthodes des administrateurs du site Wikileaks sont des plus douteuses et leurs motivations bien que légitimes peuvent être sujettes à caution, leur dernière révélation, en particulier celle concernant le non-respect des règles de l’immunité diplomatique, de la vie privée et du secret d’instruction, n’est d’autre qu’un retour de bâton et comme le prédit Dominique Moïsi, « on ne blâmera pas le voleur volé ». Selon les notes publiées par Wikileaks, les diplomates américains en poste aux Nations Unies auraient eu pour mission de rédiger des notes d’information professionnelles et privées sur leurs collègues aussi bien « opposants » qu’alliés, mais aussi d’obtenir leur identification biométrique à travers leur empreintes digitales, ADN, photographie faciale et scanners de l’iris sans oublier des informations qui permettent de les espionner encore plus, comme les numéros de leur compte bancaire, de leur carte de crédit, de leur mot de passe Internet et tout détail permettant de les suivre dans leur vie professionnelle et privée. Ces investigation on concerné non seulement leurs collègues ayant une fonction similaires, mais aussi les organes dirigeants tel que le secrétaire général M